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  • Photo du rédacteurPatricia Jaïs

L'Aigle - Un conte sur les croyances

Un homme trouva un œuf d’aigle et le plaça dans un poulailler.


L’aiglon vint au monde avec une couvée de poussins et poursuivit sa croissance avec eux. Se prenant pour un poulet, l’aigle ne cessa d’imiter le comportement des gallinacés qui l’entouraient. Il grattait la terre afin d’y trouver des vers et des insectes.

Il gloussait et caquetait. Il battait des ailes, ne s’élevant qu’à quelques centimètres du sol.


Les années passèrent et l’aigle devint très vieux.

Un jour il aperçut, volant dans le ciel sans nuages, un magnifique oiseau.


Avec une grâce majestueuse, ce dernier se laissait porter par les courants, agitant à peine ses puissantes ailes dorées.


Le vieil aigle le regardait, émerveillé.


- Quel est cet oiseau ? demanda-t-il.


- C’est l’aigle, le roi des oiseaux, lui répondit un de ses compagnons. Il appartient au ciel. Nous, nous appartenons à la terre – nous sommes des poulets.


C’est ainsi que l’aigle, dans la certitude qu’il avait d’appartenir à la basse-cour, vécut et mourut en poulet.

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Inspiration

Sans pardon, la vie est gouvernée par un parcours sans fin de ressentiment et de vengeance.
Roberto Assagioli

J'ai aimé...

Nous nous sommes endormis dans un monde et nous nous sommes réveillés dans un autre.  
Soudain, Disney n'a plus de magie, Paris n'est plus romantique, New York ne reste plus debout, le mur chinois n'est plus une forteresse, et la Mecque est vidée.... Londres ne boursicote plus.

Les câlins et les bisous deviennent soudainement des armes et le fait de ne pas rendre visite aux parents et aux amis devient un acte d'amour.  

Soudain, vous avez réalisé que le pouvoir, la beauté, l'argent ne valaient rien et ne pouvaient pas vous procurer l'oxygène pour lequel vous vous battiez.

Le Monde continue sa vie et il est magnifique ; il ne met en cage que les humains. Je pense qu'il nous envoie un message :
"Vous n'êtes pas indispensables. L'air, la terre, l'eau et le ciel sans vous vont bien. Et même mieux. Quand vous reviendrez, rappelez-vous que vous êtes mes invités... Pas mes maîtres."

Auteur inconnu

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