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Photo du rédacteurPatricia Jaïs

Pratiques Soufis


Le Soufisme est une ancienne tradition de développement spirituel. Il est très répandu à l’heure actuelle.


Le Soufisme prend son origine à l’intérieur de l’Islam. Des enseignants-cheikhs Soufis disent, cependant, que le Soufisme ne peut pas être limité à une religion particulière, période historique, société ou langue. Ils appellent Soufisme "l’essence pure de toutes les religions" et croient que le Soufisme existe depuis toujours: c’est seulement son aspect extérieur qui change selon l’environnement culturel-historique contemporain.


Les Soufis, qui s’appellent souvent “les gens d’essence vraie”, d’âge en âge apportent au monde leurs enseignements ainsi que leur art qui reflètent leur perception du beau. Le symbolisme Soufi, images et thèmes sont trouvés de manière significative dans le folklore oriental, la littérature et particulièrement dans la poésie. Telle est presque toute la poésie classique Persan-Iranienne qui est reconnue dans le monde entier. Largement connus sont les noms des poètes Soufis: Sanai, Rumi, Hafiz, Jami, Nezami. On peut dire de même, cependant à un degré moindre, au sujet de la littérature, de la poésie et du folklore Arabe et Turque.



Qu’est-ce que le Soufisme?

La racine Soufi signifie “pure”. Il correspond à l’essence des enseignements Soufi et à l’apparence spirituelle de ses meilleurs représentants. Les vrais maîtres du Soufisme, les vrais Soufis* sont en effet purs et hors du dogmatisme et du fanatisme, sont exempts des préjugés confessionnels et nationaux. Une aspiration forte à la pureté morale et impeccable, particulier aux Soufis, a aussi contribué à leur donner un autre nom dans le monde Arabe — Chevaliers de la Pureté (Sahiba-i-Safa) [2].


Grâce à la grande flexibilité et à l’ouverture aux influences extérieures, le Soufisme n’est pas actuellement un système uniforme. Ses différentes tendances, directions, écoles, groupes diffèrent les uns des autres par les aspects méthodologiques qu’ils soulignent, par les méthodes de pratiques qu’ils préfèrent. Parmi les Soufis, il y a des ordres bien connus avec d’anciennes traditions et également 12 confréries (“parental”) principales. En outre, il y a beaucoup d’autres structures dans le Soufisme: de plus petites confréries, des communautés, centres, cercles.



Parlons des principes fondamentaux des enseignements Soufis:


— Le Soufisme tient une croyance selon laquelle l’univers consiste en 7 “plans d’existence” [2]. Ceci concerne la multidimensionnalité de l’espace.


La dimension la plus subtile, que les Soufis appellent Zat, est la Demeure de Dieu dans l’aspect du Créateur. Le Créateur et la diversité entière de Sa Création (Sifat, en termes Soufis) composent l’Absolu. Le Créateur infiltre la Création entière avec Son Amour.


L’organisme humain multidimensionnel, qui est semblable en sa structure à la structure multidimensionnelle de l’Absolu, peut indiquer en soi des formes plus subtiles d’états d’être. On réalise ceci en se connaissant et en se perfectionnant soi-même.


Ainsi seulement en reconnaissant sa véritable essence l’homme peut-il réaliser la perception directe de Dieu et l’union avec Lui. Ceci est exprimé très laconiquement dans le hadith de Sunna* qui dit: “Celui qui se connaît lui-même connaît Dieu”. Sur les étapes finales d’une telle connaissance, la conscience humaine individuelle fusionne avec la Conscience Divine. Ce dernier objectif est décrit dans la tradition Soufie comme étant l’état le plus élevé de conscience Baqi bi-Allah (Éternité en Dieu). Les synonymes Hindous et Bouddhistes de ce terme sont Kaivalya, Mahanirvana, Moksha.


La base du Soufisme est l’amour (mahabba, hubb). Les Soufis disent même de leurs enseignements qu’ils sont “l’hymne à l’Amour Divin” et l’appellent tassawuri — vision-d’amour. L’amour est considéré dans le Soufisme comme la puissance qui renforce le sentiment d’être contenu en Dieu. Ce processus résulte en la compréhension qu’il n’y a rien dans ce monde à part Dieu, Qui est l’Amoureux et l’Aimé en même temps.


Un des articles de foi du Soufisme est “Ishq Allah Mabud Allah” (“Dieu est l’Amoureux et l’Aimé”).


Un véritable Soufi aimant se submerge graduellement, s’immerge et se dissout dans le Créateur — dans son Aimé.


Le principe de considérer Dieu en tant qu’Aimé provient de l’expérience directe des Soufis. Les Soufis décrivent ceci de la façon suivante. Quand l’homme traverse une certaine partie du Chemin de l’Amour, Dieu commence à l’aider plus activement en l’amenant en Sa Demeure. Et alors, il commence à sentir plus intensément l’Amour Divin de Dieu.



Voyons comment cet amour, conduisant l’homme à Dieu, se développe selon les vues de Jalaluddin Rumi [10].

Cela se produit:


  1. par le développement de l’amour émotif et cordial pour tout le beau et l’harmonieux dans le monde;

  2. par l’amour-service actif et sacrificiel pour les personnes;

  3. et ensuite — en prolongeant cet amour à toutes les manifestations du monde sans distinction entre elles; les Soufis disent: “Si vous faites une distinction entre les choses provenant de Dieu — vous n’êtes pas un homme sur le Chemin spirituel. Si vous pensez qu’un diamant peut vous ennoblir et qu’une pierre peut vous abaisser, alors Dieu n’est pas avec vous” [5];

  4. Un tel amour développé pour tous les éléments de la Création est réorienté alors au Créateur — et l’homme commence à voir que, selon Rumi, “l’Aimé est présent dans tout” [4,10].


Évidemment, ce concept de l’amour est identique à celui décrit dans la Bhagavad Gita et le Nouveau Testament: il a les mêmes repères et accents. L’amour vrai est considéré dans le Soufisme comme dans les meilleures écoles spirituelles de l’Hindouisme, du Bouddhisme, du Christianisme — comme seule puissance capable d’amener l’homme à Dieu.


Souvent, les cheiks Soufis vivent dans le monde étant occupés avec des activités de ce monde. Ils peuvent opérer un magasin, un atelier, une forge, peuvent composer de la musique, écrire des livres, etc. Les Soufis croient que l’on n’a pas besoin de vivre en reclus pour aller à Dieu. Ils disent que l’activité en ce monde par elle-même ne vous sépare pas de Dieu si vous n’êtes pas attachés à ses fruits et si vous vous souvenez toujours de Lui. Par conséquent à toutes les étapes de la montée spirituelle, l’homme peut être impliqué dans la vie sociale. D’ailleurs selon le Soufisme, c’est la vie sociale qui fournit à un individu les possibilités afin de se perfectionner. Si chaque situation de la vie est considérée comme éducative, alors on peut vivre côte à côte avec la plus terrible et méprisable des personnes. On peut être soumis à l’influence la plus grossière — et ne pas en souffrir; au contraire, on peut être joyeux et calme et se perfectionner par ces contacts sociaux donnés par Dieu.


Quant aux étudiants-murids, les cheiks Soufis disent que ce n’est pas tous ceux qui veulent devenir Soufis qui peuvent le devenir. Ce n’est pas tout le monde qui peut comprendre les enseignements Soufis. Les Soufis disent qu’on ne peut rien enseigner: on peut seulement montrer à l’homme la voie, mais il doit la marcher lui-même. Par conséquent, si un aspirant n’est pas capable d’employer les enseignements pour son développement spirituel l’éducation est sans signification: les enseignements le traverseront comme l’eau traverse le sable.


La capacité d’un aspirant à comprendre les enseignements est déterminée par le cheik. À cet effet, les cheiks emploient souvent des méthodes provocatrices. Ils mettent les aspirants dans diverses situations, les impliquent dans des entretiens innocents — en vue de déterminer leur niveau de développement. Si les aspirants semblent prometteurs, alors le cheik les observe pendant un certain temps afin de déterminer leurs qualités individuelles et dans quelle mesure ils peuvent comprendre les enseignements. Ensuite, selon le résultat obtenu, à chaque murid est donnée une certaine tâche pour toute la durée des études et périodes d’enseignements.


Après avoir déterminé les attributs spécifiques du développement de l’étudiant le cheik peut l’envoyer vers d’autres ordres, fraternités, centres éducatifs. Le débutant se déplace de cheik en cheik et graduellement comprend et maîtrise le programme. Après une longue et complète étude, le murid revient à son premier cheik. Alors, le cheik donne au murid le “polissage final” et ce qui s’appelle ijaza (permission) de continuer la tradition du cheik et prêcher les enseignements.


La sphère des enseignements Soufi inclut les côtés ésotériques et exotériques. C’est-à-dire, les murids se développent non seulement moralement, intellectuellement, psychoénergétiquement: ils maîtrisent également les méthodes, les secrets du métier ou art de leur cheik. Plus tard ceci les aide dans la vie.



Le processus de l’enseignement Soufi peut être subdivisé en plusieurs étapes.

L’étape initiale de la pratique spirituelle — charia (loi) concerne l’obéissance stricte à tous les préceptes religieux. L’étude initiale de la charia est une condition obligatoire pour entrer sur le chemin du développement spirituel.


L’étude ésotérique commence à l’étape suivante — tariqa (chemin, voie). La maîtrise du tariqa est liée à la maîtrise d’une série d’étapes-maqams.


Dans l’aspect moral, les maqams impliquent la réévaluation fondamentale de ses valeurs. Ils impliquent de trouver ses propres vices et de s’en repentir (tauba), abstention de l’interdit (zuhd), stricte distinction entre le permis et le non-permis (wara), refus des attachements non spirituels et des désirs (faqr). Les murids apprennent la patience (sabr), “en avalant quelque chose d’amer sans montrer de dégoût”.


Le souvenir constant au sujet de la mort, au sujet de son inévitabilité mènent les murids à réévaluer beaucoup de choses. En particulier, les murids développent une attitude prudente par rapport au temps qu’ils ont sur Terre. Les réflexions sur la mort sont des moyens efficaces de combattre des attachements non désirés et des habitudes. Al-Ghazali dit: “Si vous aimez quelque chose du monde et qu’un attachement est né en vous — rappelez-vous la mort” [6].


À l’étape du tariqa, on effectue un travail intellectuel intense. Les cheiks suggèrent constamment à leurs étudiants de nouveaux thèmes de réflexion, parlent avec eux au sujet des principes fondamentaux des enseignements. Les murids deviennent au courant des diverses sources littéraires qui présentent beaucoup de paraboles, d’histoires éducatives, etc.


Pendant que le murid passe par tous les stades de cette étape, lui ou elle développent un désir ardent d’atteindre l’unité avec le Créateur et d’entrer en état de rida. Les Soufis définissent le rida comme “l’attitude imperturbable vers sa prédestination”, qui est l’état de sérénité, de calme en ce qui concerne ce qui arrive.


Ceux qui ont passé avec succès les maqams du tariqa reçoivent la possibilité d’aller plus loin sur le chemin de la marefat — connaissance méditative de Dieu. À cette étape, un “polissage” éthique plus grand de l’étudiant a lieu; l’amour de l’étudiant (dans ses différents aspects), la sagesse et la puissance se perfectionnent. Le Soufi qui a traversé cette étape connaît vraiment la multidimensionnalité de l’espace, “l’illusion” des valeurs de la vie matérielle, reçoit une expérience vivante de communion avec Dieu. En tant qu’arif (celui qui a connu) une telle personne reçoit l’initiation dans les cheiks.


Quelques arifs parviennent à atteindre la quatrième étape — haqiqat (haqq signifie la vérité), à laquelle ils parviennent finalement à la maîtrise du vrai état d’être. Ceci amène l’arif à la fusion entière de la conscience individuelle avec le But de ses aspirations — avec le Créateur.


Le travail spirituel à ces étapes correspond à celui performé à l’étape du bouddhi yoga.



Une partie intégrale du travail spirituel à toutes les étapes de la montée spirituelle des murids est la pratique psychoénergétique. Cela accélère de


manière significative le processus de l’autodéveloppement moral et intellectuel. Parlons plus en détail au sujet des méthodes psychoénergétiques du tariqa.


L’enseignement psychoénergétique dans le Soufisme est fait de façon à ce que tous les étudiants reçoivent des tâches spéciales du cheik selon leurs particularités et capacités individuelles de compréhension. En même temps, le cheik donne une formation psychoénergétique à des groupes d’étudiants.


Aux étapes initiales de la pratique psychoénergétique, le cheik suggère aux murids plusieurs exercices différents pour le développement des capacités de la concentration afin d’arrêter le flot des pensées et réaliser une “pause mentale”; ils travaillent aussi avec des images. Après cela, divers exercices psychophysiques sont employés: mouvements rythmiques sur une musique, Soufi tournoyant, etc.


L’utilisation de l’éventail entier de ces moyens crée un effet remarquable d’épuration, développe les structures énergétiques de l’organisme (l’anahata, en particulier). Certains de ces exercices causent “une harmonisation subtile” du corps, de l’esprit et de la conscience et amènent les participants à un état d’extase que les Soufis appellent hal. Il y a différents genres de hal. Le plus souvent l’étudiant atteint les états suivants: kurb — sentiment de la proximité de Dieu, mahabba — sentiment d’amour ardant pour Dieu, khauf — profond repentir, shauq — désir ardent passionné pour Dieu, etc.



Considérons certaines de ces pratiques.

Les danses des derviches, par exemple, exigent la relaxation absolue du corps et l’atteinte du calme mental complet. Contre un tel fond de relaxation et d’harmonisation méditatif de la conscience au Créateur, de tels mouvements spontanés et harmonieux du corps se produisent. Ils ne sont pas planifiés; ils ne proviennent pas de l’esprit, mais c’est comme s’ils se produisaient spontanément. Habituellement, les danses des derviches sont exécutées avec l’utilisation de musique méditative ou de chants méditatifs. Ceci assure l’harmonisation appropriée de tous les danseurs et apporte tous les participants prêts à l’état de hal.


Une autre technique intéressante est le tournoiement Soufi. Il permet, en particulier, de déplacer la conscience en dehors par le chakra de la tête, ce qui facilite l’entrée en état de hal. Il y a diverses variations de cette technique. Le tournoiement peut être exécuté avec de la musique ou sans elle, avec l’utilisation des mantras, avec la concentration en certaines structures d’énergie de l’organisme. Dans le dernier cas, le tournoiement contribue au développement des chakras. Les règles générales d’exécution de cet exercice sont les suivantes:

  1. on ne peut commencer le tournoiement plus tôt que trois heures après un repas de viande;

  2. le tournoiement est exécuté dans n’importe quel sens, sur le fond de la pleine relaxation du corps;

  3. les yeux sont ouverts et fixés sur une des mains levées ou pas fixés sur rien du tout;

  4. le tournoiement est exécuté selon un rythme individuel, en commençant et en terminant l’exercice le plus doucement possible;

  5. en cas de chute pendant le tournoiement, on doit s’allonger sur le ventre et relaxer;

  6. après l’exécution de l’exercice, il est nécessaire de se détendre;

  7. également, on doit être entièrement confiant dans la technique, entièrement “ouvert” en exécutant l’exercice. La durée de l’exercice est individuelle et peut varier de plusieurs minutes à plusieurs heures.



À l’étape “mature” du tariqa, on effectue un travail intensif de développement et de perfectionnement des structures énergétiques de l’organisme. En des termes Hindous, cela concerne, en particulier, les chakras et les nadis (méridiens). Dans ce travail, une considération particulière est mise sur le développement de l’anahata — le chakra responsable de la production des émotions d’amour sincère.


Une des techniques de cette sorte est la méditation par le rire. Les participants s’allongent sur le dos et se détendent complètement. Après l’harmonisation méditative, ils placent une main sur la région de l’anahata, et l’autre main — sur la région du muladhara, pour activer ces chakras. Alors, ils commencent à déplacer à travers l’organisme des vagues de doux rires légers (du muladhara — aux chakras de la tête). La méditation du rire crée un effet d’épuration et contribue au développement des chakras, et du méridien central, si elle est exécutée au niveau nécessaire de subtilité*.



Une autre technique utilisée dans le Soufisme est le Zikr. Il y a beaucoup de variations, modifications du zikr — selon les traditions de la fraternité ou de l’ordre, la maîtrise du cheik. Zikr est exécuté de la façon suivante:


Tous les participants se tiennent ou s’asseyent en cercle. Le cheik donne l’harmonisation méditative et ensuite, par son instruction, les participants commencent à exécuter une série d’exercices consécutifs. Ces exercices sont des mouvements rythmiques effectués dans un tempo toujours croissant (par exemple, prosternations, tournoiements, balancements du corps). Avec les mouvements, les participants chantent des prières.


Dans certains ordres, ils attachent une grande importance à la musique, au chant dans la classe de méditation. Ils croient que la musique — la nourriture de l’âme (ghiza-i-ruh) — est un moyen très puissant contribuant au progrès spirituel. Ils emploient grandement la musique qui incite le corps à se mouvoir spontanément (tarab), qui facilite l’entrée dans des états méditatifs profonds (saut), etc. Dans certains ordres et fraternités, ils écoutent quotidiennement de la musique, ont des classes collectives avec des chants, des vers mystiques (sama), des danses et de la musique extatique, etc.


L’efficacité de ces techniques consiste, en particulier, au fait que les méditations sont exécutées non seulement dans des positions immobiles du corps, mais également dans les mouvements.


Grâce à l’utilisation complexe de différentes méthodes, on peut activer plusieurs “centres” de l’organisme: émotionnels, ceux en mouvement et intellectuels.* Coordonné, le travail harmonieux de ces centres rend possible un changement rapide de l’état psychoénergétique de l’étudiant.


Indépendamment des méthodes ordinaires, dans le Soufisme il y a des techniques “accélérées” du développement spirituel. Au moyen de ces techniques secrètes, les murids peuvent faire un avancement très rapide. Ces techniques sont données seulement à ceux qui possèdent une très haute prédisposition psychoénergétique.



La tradition de méditation Soufie est très riche et très variée. Elle a accumulé une vaste expérience de travail avec le corps, l’esprit et la conscience. Les Soufis ont développé les manières afin de connaître la Wajd (Samadhi, en termes Hindous), les techniques pour accomplir la “cristallisation” correcte de la conscience dans les plus hautes dimensions spatiales, et méthodes afin de maîtriser Fana-fi-Allah (Nirvâna dans le Créateur).


Dans le Soufisme il y a plusieurs choses originales. Cependant, on peut y voir une similitude remarquable aux traditions spirituelles d’autres écoles et directions — la similitude des buts, les manières de leurs réalisations, et même les méthodes. Ceci indique une chose importante: que le Soufisme, l’Hésychasme, le Taôisme, le mysticisme Bouddhiste, le yoga Hindou classique, la façon de l’école mexicaine de Juan Matus, et certaines autres directions sont basés sur les mêmes lois du développement spirituel. C’est seulement la réalisation de ces lois qui peuvent être différentes dans différentes conditions culturelles et historiques. Et il y aura toujours des gens qui — indépendamment de leurs traditions spirituelles — auront du succès sur la voie Soufie.



Bibliographie

  • Betherels E.E. — Œuvres Sélectionnés. Moscow, 1960.

  • Inayat Khan — Message Soufi au sujet de la Liberté de l’Esprit. Moscow, 1914.

  • Raja Yoga et Bouddhi Yoga. (Ed. V.V.Antonov), Moscow, 1992.

  • Fish R. — Jalaluddin Rumi. Moscow, 1985.

  • Attar, Farid, Ud-Din. — La Conférence des Oiseaux. “Routledge Kegan Paul”, L., 1961.

  • Al-Ghazali — La Renaissance des Sciences Religieuses. “Sufi Publishing Co.”, Tarndom, Surrey, 1972.

  • Foster W. —Études Soufi Aujourd’hui. “Octagon”, L., 1968.

  • Lefort R. — Les Professeurs de Gurdjieff. L., 1966.

  • Rajneesh — Le Livre Orange. “Rajneesh Foundation”, 1985.

  • Rumi Jalaluddin — Le Mathnawi. Vol. 1-8. L.-Leiden, 1925-1940.

  • Smith M. — Rabi’a: La Mystique et ses Compagnons-Saints dans l’Islam. Cambridge, 1928.

  • Uspensky P.D. — À la Recherche du Miraculeux. N.Y., “Harcourt”, 1949.


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