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  • Photo du rédacteurPatricia Jaïs

Conte Métamorphoses pour 2012


Une chenille regardait un papillon avec envie :


- Tu es beau, libre et utile à la nature alors que je ne sais que ramper, dévorer et détruire.

- Tu serais exactement comme moi si tu acceptais de te transformer, répondit le papillon en riant (les papillons on un grand sens de l'humour).


Perplexe, la chenille s'enferma pour réfléchir sur elle-même. Elle s'isola des idées et des croyances qu'elle avait sur le destin des chenilles et commença à se transformer. Vint le jour de sortir du cocon. C'était difficile. Elle agitait ses ailes mais ne savait pas vraiment s'en servir.



- Je ne peux plus ramper et je ne suis pas capable de voler. Que vais-je devenir ?

"Aide moi à sortir", demandât elle au papillon.

- Si je t'aide tu n'exerceras pas la force de tes ailes et tu ne seras jamais capable de voler. Continue tes efforts et fais confiance à ta nature.

Que pensez-vous que fit la chenille ?




Toute crise, qu'elle soit collective ou personnelle, correspond à la nécessité d'une transformation. Et comme nous ne pouvons plus redevenir chenilles, alors courage...


Envolons nous !


Ecrit par Eva David

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Inspiration

Sans pardon, la vie est gouvernée par un parcours sans fin de ressentiment et de vengeance.
Roberto Assagioli

J'ai aimé...

Nous nous sommes endormis dans un monde et nous nous sommes réveillés dans un autre.  
Soudain, Disney n'a plus de magie, Paris n'est plus romantique, New York ne reste plus debout, le mur chinois n'est plus une forteresse, et la Mecque est vidée.... Londres ne boursicote plus.

Les câlins et les bisous deviennent soudainement des armes et le fait de ne pas rendre visite aux parents et aux amis devient un acte d'amour.  

Soudain, vous avez réalisé que le pouvoir, la beauté, l'argent ne valaient rien et ne pouvaient pas vous procurer l'oxygène pour lequel vous vous battiez.

Le Monde continue sa vie et il est magnifique ; il ne met en cage que les humains. Je pense qu'il nous envoie un message :
"Vous n'êtes pas indispensables. L'air, la terre, l'eau et le ciel sans vous vont bien. Et même mieux. Quand vous reviendrez, rappelez-vous que vous êtes mes invités... Pas mes maîtres."

Auteur inconnu

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